Madame le Maire, Monsieur le Maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs,
Jeudi 27 mai, le président de la République s’est exprimé au mémorial de Gisozi au Rwanda à propos du génocide des Tutsis commis entre avril et juin 1994. Alors, 800 000 personnes, hommes, femmes et enfants, avaient été exterminées. Le chiffre est effarant d’autant que le pays ne comptait que 6 millions d’habitants.
Par la voix de son Président, la France, mise en accusation, reconnaît des fautes. Que lui est-il reproché exactement ? Le rapport Duclert, du nom de l’historien spécialisé dans l’étude des génocides et crimes de masse, nommé à la tête d’une commission chargée d’analyser le rôle de la France, a conclu aux « responsabilités lourdes et accablantes » de notre pays et à l’« aveuglement » du président socialiste de l’époque, François Mitterrand, et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du gouvernement hutu, soutenu financièrement et militairement par Paris.
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